Par Nohad Topalian pour Magharebia à Beyrouth – 07/07/10
Ses fans s'attendaient à ce que la candidate de la Star Academy Amel Bouchoucha devienne chanteuse, mais elle a changé d'orientation et poursuit désormais une carrière d'actrice. Elle jouera le rôle d'Hayat aux côtés de l'acteur Jamal Suleiman dans son premier film, dirigée par la réalisatrice syrienne Najdat Anzour.
Ce film est basé sur le roman "Mémoire de la chair", écrit par l'auteur algérien Ahlam Mosteghanemi. Il sera diffusé durant le Ramadan sur la chaîne d'Abu Dhabi.
Magharebia a rencontré Bouchoucha pour parler de ce film et de ses choix de carrière.
M agharebia : Vous attendiez-vous à être choisie comme tête d'affiche dans l'adaptation du roman "Mémoire de la chair" ?
Bouchoucha : Je ne m'y serais jamais attendu au vu des fortes valeurs morales que ce livre véhicule. Mais une fois entré dans le domaine artistique, il faut avoir de l'ambition, de l'espoir et de la patience. Sans cet espoir et cette ambition, je n'aurais pas été choisie pour ce film. J'ai été très surprise, et il m'a fallu deux mois pour bien me rendre compte que je serai l'héroïne de "Mémoire de la chair".
Magharebia : Que représente pour vous le fait de jouer un personnage basé sur un roman écrit par l'une de vos compatriotes ?
Bouchoucha : Ahlam Mosteghanemi est un magnifique exemple de femme algérienne. Elle est également un exemple pour les femmes arabes. Elle a imposé sa plume en littérature et, avec ce roman, a remporté de nombreux prix. C'est elle qui m'a choisie. Elle m'avait choisie avant même de signer le contrat avec Abu Dhabi TV.
Magharebia : Vous allez être une star. Quels sentiments cela vous inspire-t-il ?
Bouchoucha : C'est un défi en soi. Mon admiration pour Jamal Suleiman n'a cessé de croître au fil du tournage. C'est un acteur merveilleux et un homme très cultivé. Il m'a beaucoup aidée. Il a été très coopératif avant, pendant et après le tournage. Avant chaque séance, il commençait par une réunion pour parler pendant longtemps de "Mémoire de la chair" et de toutes ses implications. Cela m'a permis de jouer à ses côtés. En fait, il savait que c'était ma première expérience au cinéma.
Magharebia : En jouant le personnage d'Hayat, combien de fois avez-vous eu le sentiment qu'elle incarnait chaque femme ?
Bouchoucha : J'aime le personnage d'Hayat parce qu'elle n'est pas une exception, comme l'ont vu les lecteurs. Elle est Hayat, qui personnifie le côté concret de chaque femme. Hayat est présente dans chaque femme. Si elle est la fille d'un martyr qui a consacré sa vie à la révolution, faisant de sa fille une icône, elle reste une femme comme les autres, exposée à tout dans une communauté mixte.
Magharebia : A part le cinéma, quels sont vos projets, maintenant que vous avez réussi la Star Academy ?
Bouchoucha : Tout le monde s'attendait à ce que je devienne chanteuse. Mais j'ai choisi une autre voie. J'ai animé une émission sur Rotana Channel et une autre sur LBC. Puis j'ai débuté ma carrière d'actrice. Dernièrement, je suis allé en studio pour enregistrer mon premier clip vidéo, sous la direction de Ziad Barazi. Les paroles ont été écrites par Fares Iskandar, la musique composée par Salim Salemeh. Cette chanson est intitulée "Le Héros du monde arabe".
Magharebia : Pourquoi ne chantez-vous pas plus souvent ?
Bouchoucha : L'occasion ne s'est pas encore présentée. Je veux que tous les ingrédients soient réunis pour proposer un travail de qualité, pour atteindre les gens correctement.
Magharebia : Cela veut-il dire que vous préférez jouer que chanter ?
Bouchoucha : Je n'ai jamais refusé de chanter. Je chante depuis mon enfance, à l'école et lors de cérémonies nationales et religieuses. Adolescente, j'étais timide. Chanter était un rêve réprimé, jusqu'à ce que l'occasion se présente avec la Star Academy, où vous chantez en compagnie d'un artiste et avec un micro. Je m'y suis découverte. J'ai été aussi surprise que ma famille. J'adore la scène, les lumières et les caméras.
Magharebia : Si vous étiez invitée à chanter en duo, avec qui voudriez-vous le faire ?
Bouchoucha : Fadl Shaker, du fait de sa voix, de ses émotions et de ses chansons. Je l'adore, je connaissais toutes ses chansons par coeur même avant de faire de la musique.
Magharebia : Avec tous ces engagements artistiques, quid des affaires du coeur ?
Bouchoucha : Si je tombe amoureuse, je le ferai savoir. Je consacre tout mon amour, mes émotions et mon affection à ma famille, car nous sommes géographiquement éloignés. Je vis au Liban, eux en Algérie. Je suis une personne transparente. Je partage un point commun avec Hayat dans "Mémoire de la chair". Je suis née et ai grandi en Algérie, et j'ai fait mes études en France. Hayat, qui vit avec sa famille, est réticente parce qu'ils ignorent son côté intérieur. Je suis le contraire. Je dis ce que je pense, je n'aime pas manipuler les autres, encore moins être manipulée
Ses fans s'attendaient à ce que la candidate de la Star Academy Amel Bouchoucha devienne chanteuse, mais elle a changé d'orientation et poursuit désormais une carrière d'actrice. Elle jouera le rôle d'Hayat aux côtés de l'acteur Jamal Suleiman dans son premier film, dirigée par la réalisatrice syrienne Najdat Anzour.
Ce film est basé sur le roman "Mémoire de la chair", écrit par l'auteur algérien Ahlam Mosteghanemi. Il sera diffusé durant le Ramadan sur la chaîne d'Abu Dhabi.
Magharebia a rencontré Bouchoucha pour parler de ce film et de ses choix de carrière.
M agharebia : Vous attendiez-vous à être choisie comme tête d'affiche dans l'adaptation du roman "Mémoire de la chair" ?
Bouchoucha : Je ne m'y serais jamais attendu au vu des fortes valeurs morales que ce livre véhicule. Mais une fois entré dans le domaine artistique, il faut avoir de l'ambition, de l'espoir et de la patience. Sans cet espoir et cette ambition, je n'aurais pas été choisie pour ce film. J'ai été très surprise, et il m'a fallu deux mois pour bien me rendre compte que je serai l'héroïne de "Mémoire de la chair".
Magharebia : Que représente pour vous le fait de jouer un personnage basé sur un roman écrit par l'une de vos compatriotes ?
Bouchoucha : Ahlam Mosteghanemi est un magnifique exemple de femme algérienne. Elle est également un exemple pour les femmes arabes. Elle a imposé sa plume en littérature et, avec ce roman, a remporté de nombreux prix. C'est elle qui m'a choisie. Elle m'avait choisie avant même de signer le contrat avec Abu Dhabi TV.
Magharebia : Vous allez être une star. Quels sentiments cela vous inspire-t-il ?
Bouchoucha : C'est un défi en soi. Mon admiration pour Jamal Suleiman n'a cessé de croître au fil du tournage. C'est un acteur merveilleux et un homme très cultivé. Il m'a beaucoup aidée. Il a été très coopératif avant, pendant et après le tournage. Avant chaque séance, il commençait par une réunion pour parler pendant longtemps de "Mémoire de la chair" et de toutes ses implications. Cela m'a permis de jouer à ses côtés. En fait, il savait que c'était ma première expérience au cinéma.
Magharebia : En jouant le personnage d'Hayat, combien de fois avez-vous eu le sentiment qu'elle incarnait chaque femme ?
Bouchoucha : J'aime le personnage d'Hayat parce qu'elle n'est pas une exception, comme l'ont vu les lecteurs. Elle est Hayat, qui personnifie le côté concret de chaque femme. Hayat est présente dans chaque femme. Si elle est la fille d'un martyr qui a consacré sa vie à la révolution, faisant de sa fille une icône, elle reste une femme comme les autres, exposée à tout dans une communauté mixte.
Magharebia : A part le cinéma, quels sont vos projets, maintenant que vous avez réussi la Star Academy ?
Bouchoucha : Tout le monde s'attendait à ce que je devienne chanteuse. Mais j'ai choisi une autre voie. J'ai animé une émission sur Rotana Channel et une autre sur LBC. Puis j'ai débuté ma carrière d'actrice. Dernièrement, je suis allé en studio pour enregistrer mon premier clip vidéo, sous la direction de Ziad Barazi. Les paroles ont été écrites par Fares Iskandar, la musique composée par Salim Salemeh. Cette chanson est intitulée "Le Héros du monde arabe".
Magharebia : Pourquoi ne chantez-vous pas plus souvent ?
Bouchoucha : L'occasion ne s'est pas encore présentée. Je veux que tous les ingrédients soient réunis pour proposer un travail de qualité, pour atteindre les gens correctement.
Magharebia : Cela veut-il dire que vous préférez jouer que chanter ?
Bouchoucha : Je n'ai jamais refusé de chanter. Je chante depuis mon enfance, à l'école et lors de cérémonies nationales et religieuses. Adolescente, j'étais timide. Chanter était un rêve réprimé, jusqu'à ce que l'occasion se présente avec la Star Academy, où vous chantez en compagnie d'un artiste et avec un micro. Je m'y suis découverte. J'ai été aussi surprise que ma famille. J'adore la scène, les lumières et les caméras.
Magharebia : Si vous étiez invitée à chanter en duo, avec qui voudriez-vous le faire ?
Bouchoucha : Fadl Shaker, du fait de sa voix, de ses émotions et de ses chansons. Je l'adore, je connaissais toutes ses chansons par coeur même avant de faire de la musique.
Magharebia : Avec tous ces engagements artistiques, quid des affaires du coeur ?
Bouchoucha : Si je tombe amoureuse, je le ferai savoir. Je consacre tout mon amour, mes émotions et mon affection à ma famille, car nous sommes géographiquement éloignés. Je vis au Liban, eux en Algérie. Je suis une personne transparente. Je partage un point commun avec Hayat dans "Mémoire de la chair". Je suis née et ai grandi en Algérie, et j'ai fait mes études en France. Hayat, qui vit avec sa famille, est réticente parce qu'ils ignorent son côté intérieur. Je suis le contraire. Je dis ce que je pense, je n'aime pas manipuler les autres, encore moins être manipulée
وهنا بالعربية
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